
Chez nous
Louise Candlish
Éditions Sonatine
Quatrième de couverture
Fiona et Bram Lawson pensaient s’être séparés « intelligemment ». Ils avaient, en tout cas, trouvé un accord : ils habiteraient à tour de rôle avec leurs enfants dans leur belle demeure de Trinity Avenue, dans le sud de Londres. Mais l’histoire a mal tourné. Très mal tourné.
Un jour d’hiver, en rentrant chez elle, Fiona tombe sur des déménageurs. Tous ses meubles ont disparu, il y a des gens dans sa maison – un couple qu’elle n’a jamais vu lui annonce qu’il en est le nouveau propriétaire. Fiona essaie immédiatement de joindre Bram, mais son numéro est hors service. Et ses enfants, eux aussi, sont introuvables. Cauchemar éveillé ? Cela ne fait que commencer !
Entre Desperate Housewives et Les Apparences, Chez nous est un thriller redoutablement addictif, qui tient son lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.
Mon avis
Fiona et Bram se sont séparés, lorsque l’épouse a surpris son mari, avec une autre femme. Pour le bien de leurs enfants, ils ont décidé de garder leur maison et de louer un appartement. Ils partagent la garde des enfants, avec un système de nid : celui qui a les enfants loge dans la propriété, l’autre, habite dans la location, cela, en alternance.
Alors qu’elle était partie en week-end, avec son nouveau compagnon, Fiona rentre plus tôt que prévu. Un camion de déménagement l’accueille, tous ses meubles ont disparu, ses enfants sont introuvables, un couple lui dit avoir acheté la maison et Bram est injoignable. Un vrai cauchemar !
Fi est désemparée. Elle partage son histoire, dans un podcast radiophonique : il s’agit d’une émission, intitulée La victime, qui relate des affaires frauduleuses. Elle revient aux prémices de sa séparation, jusqu’à ce jour sinistre de janvier 2017. Les internautes font des commentaires, certains sont constructifs, d’autres hallucinants, comme cela arrive sur les réseaux sociaux, et ce principe donne du pep’s au récit. Les déclarations de la femme flouée sont entrecoupées par un document Word, rédigé par Bram, le seul à connaître toute la vérité, qu’il nous distille par petites gouttes. Ses révélations sont édifiantes.
Louise Candlish montre de quelle manière, un mensonge, par omission, peut conduire à une situation diabolique. Au début du livre, comme Fiona, j’ai été abasourdie. Puis, elle revient sur des évènements du passé, en livrant son interprétation. Or, les apparences sont, parfois, trompeuses. La réalité peut être travestie lorsqu’il manque des éléments. Bram, justement, donne ces précisions, dans son document Word. Or, pour le moment, personne n’en a connaissance, sauf nous, les lecteurs. Il prend son temps, pour écrire sa confession, il fait durer et, de ce fait, il entretient le suspense. La pression concerne, au départ, les causes de la perte de la maison, mais à la fin, elle vise un autre sujet d’inquiétude.
J’ai adoré l’ambiance pesante de ce thriller domestique. Nous avons la sensation de connaître l’issue, puisqu’elle nous est révélée, au début, et pourtant, je souhaitais connaître l’origine de cette manipulation terrible et savoir si Fiona, pour qui j’ai ressenti beaucoup d’empathie, allait retrouver la paix.
Les dernières lignes sont terribles et lourdes de conséquences…
Je remercie sincèrement les Éditions Sonatine et NetgalleyFrance pour ce service presse.
C’est tout à fait le genre de lecture que j’aime 😃
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C’est un très bon suspense psychologique.😀
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