Urbex Sed Lex, Christian Guillerme

Urbex Sed Lex

Christian Guillerme

Éditions Taurnada

Quatrième de couverture

Contre une belle somme d’argent, quatre jeunes passionnés d’urbex sont mis au défi de passer une nuit dans un sanatorium désaffecté.

Ils vont relever le challenge, mais, une fois sur place, ils vont se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls dans cet immense endroit abandonné…

Et très vite comprendre qu’ils n’auraient jamais dû accepter cette proposition.

JAMAIS !

Mon avis

L’urbex consiste « à visiter des lieux construits par l’homme, et abandonnés pour raisons financières. Ils (sont) le plus souvent interdits au public et difficiles d’accès. » (p. 23)

Chloé, Théo, Carine et Fabrice sont des ubexers aguerris. Ces deux couples sont amis. Ils partagent leur passion, sur leur site internet, de façon anonyme. Ils sont jeunes, pleins de vie, partagent de nombreux moments de rire et sont très complices : ils sont liés par une vraie amitié.

Un jour, ils reçoivent un message privé, sur leur site internet. Une personne leur propose un défi : passer une nuit dans un sanatorium désaffecté, contre la somme de 32 000 euros, à partager entre eux quatre. Ils aiment les défis et cet argent leur permettrait de réaliser certains de leurs projets. Aussi, après avoir réfléchi, ils acceptent la proposition de l’inconnu.

Fabrice, pourtant, a hésité. Il avait un mauvais pressentiment sans pouvoir discerner ce qui le gênait. Si seulement, ils l’avaient écouté…

Au début, l’aventure se déroule de manière classique pour les héros. Ils ont été prévoyants : ils ont pris du matériel performant, ils ont étudié les lieux, etc. De plus, ils sont intelligents. Cependant, la situation vire au cauchemar pour eux et pour le lecteur. Je lis de nombreux suspenses et j’aime bien les lire, avant de dormir. Or, le premier soir de lecture, j’ai été tellement embarquée dans l’ambiance angoissante, que j’ai eu peur : une frayeur si grande que j’ai pris un livre plus léger pour faire redescendre la pression. Le lendemain, la panique était toujours là, elle gagnait même en puissance, mais je ne pouvais plus le lâcher, il fallait que je connaisse l’issue. En réalité, j’ai adoré avoir peur.

En effet, le climat de Urbex Sed Lex est terrifiant. Au départ, on ne sait pas ce que l’on doit redouter, mais les informations qui nous sont données sont de plus en plus terribles. De plus, les lieux : un sanatorium désaffecté qui s’étend sur un vaste territoire, et le fait que les faits se déroulent la nuit, renforcent cette sensation de noirceur et de danger. Lorsque le risque est clairement identifié, la pression ne retombe pas, puisque, non seulement, nous comprenons que la menace est réelle, mais aussi nous ne savons pas qui est l’ennemi. Les éléments de réponse sont distillés, au fil de l’histoire, et c’est glaçant. Ce que j’ai trouvé génial, c’est que nous avons les voix des jeunes, qui sont de plus en plus attachants, et celles de ceux qui œuvrent dans l’ombre… J’ai aussi aimé que les Urbexers soient ingénieux et malins, qu’ils ne subissent pas la situation. Ces qualités ont-elles été suffisantes ?

Le sujet principal, que je ne peux vous révéler, m’a fait penser à un livre que j’ai lu, il y a longtemps. Cependant, il est traité de manière différente, aussi, je me suis plongée, entièrement, dans l’histoire. C’est le moins que l’on puisse dire 😀. Il s’agit d’une thématique inhumaine et effroyable et l’auteur l’a exploitée avec brio.

Je pense que vous avez compris que, pour moi, Urbex Sed Lex est une réussite. Je l’ai adoré. Les Éditions Taurnada sont véritablement une valeur sûre.

Je remercie sincèrement Joël des Éditons Taurnada pour ce service presse et pour sa confiance.

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