
Puisque tu m’aimes
Janine Boissard
Éditions Fayard
Quatrième de couverture
Nous sommes à Montsecret, petite bourgade de Basse-Normandie. Les villageois sont en émoi. Quel inconscient, quel criminel s’amuse-t-il à mettre le feu lors de repas de noces, au risque de faire de nombreuses victimes innocentes ? Voilà plusieurs fois qu’il sévit. Les gendarmes sont sur les dents.
Lou, 17 ans, est jeune pompier volontaire. Son ami de cœur, Stan, photographe et profileur. Ils ont décidé de mener l’enquête, épaulés par l’oncle de Lou, chef d’une caserne voisine, héros admiré de tous.
Un terrible danger les guette.
Mon avis
Lou est une jeune fille de seize ans et demi. En classe de seconde, elle est, aussi, pompier volontaire. Elle a suivi l’exemple de son oncle et parrain, Philippe, qu’elle admire. Ce dernier est le frère de son père, décédé tragiquement, il y a trois ans, renversé par un chauffard.
Lou habite le village de Montsecret. Les habitants sont inquiets depuis qu’une série d’incendies criminels sévit, lors de repas de mariage. L’adolescente décide de mener l’enquête, épaulée par Stan qui étudie la morphopsychologie et qui rêve d’être profileur.
Au sujet de ce roman, deux lectrices s’opposent dans mon esprit.
Je suis celle qui a été très surprise par la personnalité des personnages, et surtout par certaines de leurs attitudes. Je me suis demandé si c’étaient les comportements qui n’étaient pas en adéquation avec l’âge des protagonistes ou si c’était moi qui étais « vieux jeu ». Je me suis étonnée, par exemple, que Lou soit si libre. Sans le connaître, la mère du Lou accepte de laisser sortir sa fille avec un homme de vingt-quatre ans, qu’elle boive un verre d’alcool, en famille ou en sortie. P. 172, Lou appelle sa mère, à 18 h 30. Elle lui dit qu’elle sera en retard et lui raccroche au nez. Elle ne lui redonne des nouvelles que plus tard et pourtant, sa maman ne l’a pas rappelée pour savoir ce qu’il se passait et si elle allait bien. Ce qui, d’ailleurs, n’était pas le cas… A contrario, j’ai pensé que le petit ami de l’ado avait des réactions de garçon plus jeune qu’il ne l’est.
Je suis aussi la lectrice qui s’est laissé porter par le plaisir de lire une histoire agréable à lire, avec une héroïne sympathique. Les évènements s’enchaînent de manière harmonieuse et, même si l’auteure ne s’attarde pas sur eux, le récit est plaisant. Il est vrai que les faits sont souvent ceux attendus, au point, que j’ai eu tendance à imaginer que certains allaient mal tourner, que l’auteure voulait m’avoir. Mais non, c’est moi qui me torturais trop le cerveau : le plaisir réside dans la simplicité. En cette période si étrange, cela fait du bien. De plus, le style sans fioritures et plein de vitalité contribue à une impression de dynamisme et de lecture-détente.
Enfin, j’ai apprécié la volonté de l’auteure de rendre hommage aux pompiers et de montrer l’impact de leur dévouement sur leur vie de famille.
Puisque tu m’aimes est un livre agréable pour se détendre et se vider la tête. C’est la deuxième lectrice en moi qui l’a emporté : celle qui a passé un bon moment.
Je remercie les Éditions Fayard et l’agence Gilles Paris pour ce service presse.
effectivement, non vous n’êtes pas vieux jeu, vous avez des valeurs morales, je reproche à de nombreux romans de mettre en avant trop de permissivité, dans les films et séries également.
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Bonsoir Sylvie,
C’est vraiment un élément qui m’a perturbée. Hier soir, j’en ai même parlé avec mon mari. 😀Et nous étions en phase, lui et moi. 😀Notre fille va sur ses dix ans. Elle n’a pas encore l’âge des sorties, mais les années passent vite.😀
Comment allez-vous ?
Bonne soirée.
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