
A la lumière de Renoir
Michèle Dassas
Éditions Ramsay
Quatrième de couverture
Elève, muse, amie, complice : voici ce que fut Jeanne Baudot pour Renoir pendant plus de vingt-six ans. Elle vouait au maître une admiration sans bornes que la passion commune pour la nature et ses beautés exacerbait. Que de moments précieux et joyeux partagèrent-ils ! Dès son plus jeune âge, évoluant au coeur de la sphère privilégiée d’intellectuels, d’artistes et de collectionneurs parisiens de la Belle Epoque, cousine de Paul Gallimard, amie des petites Manet, de Degas, Mallarmé, Maillol, Maurice Denis, Valéry et de tant d’autres, Jeanne ne pouvait que succomber à l’appel de l’Art. La peinture l’ensorcela. A la lumière de Renoir tente de percer le secret de cette folle passion aux vertus rédemptrices. « Grâce à la peinture, j’ai éprouvé dans ma vie des émotions et des joies esthétiques qui m’élevèrent dans le royaume de la Beauté pure et m’immunisèrent contre tant d’atteintes terrestres. », dira-t-elle dans ses souvenirs.
L’auteure
Linguiste, auteure d’une dizaine de romans, Michèle Dassas a reçu le Prix du roman Arts et Lettres de France en 2017 pour Une Gloire pour deux. Son roman Femme de Robe consacré à Jeanne Chauvin, la pionnière des avocates a été très remarqué en 2018.
Mon avis
Jeanne Baudot est née en 1877. Alors qu’à cette époque, les filles avaient le choix entre le mariage et le couvent, Jeanne exprime, à ses parents, son envie de peindre. Grâce à son cousin, par alliance, Paul Gallimard, elle rencontre Auguste Renoir et devient sa seule élève et son amie. Elle consacre sa vie à la recherche de la « beauté pure ».
Je ne suis pas amatrice d’art, même si je reconnais être sensible à l’impressionnisme (contrairement à d’autres courants artistiques) et je lis très peu de biographies. Aussi, vous devez vous demander pour quelles raisons, j’ai lu À la lumière de Renoir. Il s’agit d’une rencontre entre une auteure et une lectrice. J’avais eu un coup de cœur pour Femme de robe de Michèle Dassas, qui raconte la vie de Jeanne Chauvin, la première femme à avoir plaidé, en France. Aussi, j’avais envie de découvrir la nouvelle biographie romancée écrite par l’auteure.
Cette fois encore, la magie a opéré. Jeanne Baudot, pour moi, c’était un nom, mais mes lacunes à son sujet étaient abyssales. Grâce à ce roman, j’ai découvert une femme libre, avant-gardiste, à la personnalité pétillante et lumineuse. En ce qui concerne Renoir, j’étais sensible à ses peintures, mais je n’imaginais pas que cet homme soit accessible et fidèle en amitié. Je me suis surprise à m’intéresser aux descriptions de leur art, à être passionnée par les controverses au sujet de l’impressionnisme, à être captivée par la manière dont Jeanne a traversé les époques. Elle a vécu jusqu’en 1957. Elle a connu deux guerres, la Belle-Epoque, la Libération, etc. En s’appuyant sur les écrits de Jeanne, du journal de son amie Julie Manet, du livre de Jean Renoir, le fils du maître, etc. Michèle Dassas livre les pensées et la vie palpitante d’une femme d’exception.
Cette fois encore, l’auteure m’a fait aimer une femme que je ne connaissais pas. Elle m’a fait vivre sa vie. Michèle Dassas maîtrise si bien l’art de la biographie, que j’ai eu la sensation de lire un roman, une saga passionnante et j’aime cette sensation de m’être enrichie sans m’en apercevoir. J’ai adoré À la lumière de Renoir.

Je remercie sincèrement Michèle Dassas et Christophe Matho des Éditions Ramsay pour ce service presse.
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