La vie, après, Antoine Leiris

La vie, après

Antoine Leiris

Éditions Robert Laffont

Quatrième de couverture

« J’ai attendu de nous savoir solides pour reprendre la plume. J’ai alors tenté de consigner les mues, cette écume du changement, depuis la perte de tous les repères jusqu’ à cet instant où le ciel se dégage, presque d’un coup. C’est là que vient la vie, après. »

Antoine Leiris a perdu sa femme le 13 novembre 2015 au Bataclan. Vous n’aurez pas ma haine, son précédent livre, racontait les jours d’après, pour lui et son fils Melvil. Quatre ans plus tard, tous deux ont changé et grandi. Antoine Leiris n’est plus le même homme, ni le même père ; Melvil est devenu un petit garçon. C’est ce voyage que raconte La Vie, après. Celui d’un homme et de son fils qui ont poursuivi, malgré tout, leur chemin vers la vie. Un récit affectif et lumineux, qui dit combien l’ écriture est source et témoin du vivant.

Mon avis

Quand j’avais lu Vous n’aurez pas ma haine, je n’avais pas su mettre de mots sur mes sentiments. Je n’avais trouvé que le silence pour exprimer mon respect et mon émotion. Lorsque les Éditions Robert Laffont m’ont contactée pour me proposer de m’envoyer La vie, après, je venais d’être très touchée par le passage d’Antoine Leiris dans l’émission On n’est pas couché. J’avais ajouté son deuxième livre à ma liste d’envies.

J’ai lu La vie, après, avec délicatesse, avec une envie d’écouter chaque mot de cet homme, qui, me bouleverse par sa dignité. Dans ce livre, l’auteur relate la vie après, celle sans Hélène, sa femme, tuée au Bataclan. Il confie cette route avec son fils, sans épaule pour le réconforter s’il s’énerve, sans soutien pour lui montrer qu’il est un bon père. Afin de découvrir quel parent, il aspire à être, il se positionne en tant que fils.

Antoine Leiris souhaite être un père parfait et comme nous tous, il tâtonne. Il est émouvant par sa volonté de bien faire et par son amour pour son fils. L’impression que je retiens au sujet de ce papa est la douceur. Mais il est très exigeant avec lui-même, il se met des notes. J’ai eu envie de lui dire de ne pas être si dur avec lui, de le rassurer.

Un soir, il assiste à la représentation de Vous n’aurez pas ma haine. Ce moment lui fait réaliser que Melvil et lui ont changé. Il écrit « J’ai attendu de nous savoir solides, pour reprendre la plume. » Il raconte, avec pudeur, les quatre années qui viennent de s’écouler, Hélène n’est plus là physiquement, cependant elle est présente dans les mots.

J’ai lu ce livre avec respect, tendresse et admiration pour la dignité et la sincérité d’Antoine Leiris. C’est un récit émouvant sur l’accompagnement qu’un père apporte à son fils sur le chemin de la vie.

Je remercie sincèrement les Éditions Robert Laffont pour ce service presse.

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Vous n’aurez pas ma haine

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