
Shutdown
Aurélien Grall
Auto-édité
Quatrième de couverture
Imaginez un monde sans électricité, sans smartphones, sans ordinateurs, sans télévision, sans réseaux sociaux. Imaginez un monde où les gens sont condamnés à se regarder, se parler et s’entraider. Ce monde, c’est celui du grand shutdown. La pire catastrophe n’ayant jamais frappé l’Humanité !
Alors que la civilisation humaine est en train de s’effondrer, le gouvernement fait appel aux services de Michael Donovan, astrophysicien et héros de guerre devenu alcoolique après la disparition tragique de sa femme. Au départ réticent, il finit par accepter. Contraint de faire équipe avec la froide Charlotte Von Braun, grand nombre de ses convictions vont se voir bouleversées…
Mais pour sauver le monde, il lui faudra d’abord se sauver lui-même. Où puisera-t-il le courage ? Et d’ailleurs, n’est-il pas déjà trop tard ?
Aurélien Grall est au sommet de son art dans cette course poursuite écologiste haletante. Réchauffement climatique, terrorisme, guerre bactériologique et danger nucléaire, Shutdown résonne dramatiquement avec l’actualité. Véritable cri de révolte dénonçant les travers de l’Homme et de son système, ce thriller vous hantera longtemps après l’avoir refermé.
Mon avis
Depuis dix ans que sa femme a disparu, Michael Donovan noie son chagrin dans l’alcool. Avant ce drame, il était le meilleur expert en astrophysique des Etats-Unis. Lorsque le monde se retrouve sans électricité, moyens de communication, etc. à la suite d’une forte interférence électromagnétique, le gouvernement fait appel à lui. Le même jour, plusieurs attentats ont lieu, à différents endroits de la Terre. Michael, réussira-t-il à sauver le monde ?
Ce livre tend à démontrer ce que l’humanité est devenue à force de se replier sur elle-même, de faire la course au progrès, de communiquer par réseaux sociaux et de ne pas respecter la nature. C’est une version apocalyptique de notre ère. Que se passerait-il si on nous enlevait nos machines ? Survivrons-nous ?
Je pense que pour que le message passe, il aurait fallu que le livre soit plus long. Les idées sont bonnes, mais trop rapidement énoncées. Les actions et les événements dramatiques s’enchaînent et je n’ai pas eu le temps de les anticiper ou de les assimiler. Je n’ai pas ressenti de peur ou de suspense, car le récit passait déjà à autre chose. J’aurais eu besoin que les faits soient amenés plus lentement, afin d’intégrer que le monde est en chaos, le message aurait été plus percutant.
Je dois reconnaître qu’on ne sait pas qui est bon ou méchant. Mais cela s’enchaîne très vite, et lorsque j’ai eu des surprises, je me suis aperçue que je m’étais pas posé la question, car je n’avais pas eu le temps d’appréhender la situation, de m’y attarder. Le livre est un road-movie, cela peut plaire, mais en ce qui me concerne, j’ai besoin de connaître les personnages pour ressentir un attachement ou une aversion pour eux. La course contre la montre ne me l’a pas permis et j’ai, malheureusement, été indifférente à eux.
J’ai été touchée par l’hommage aux victimes du 11 septembre.
Conclusion
Les intentions de l’auteur sont louables et les idées sont bonnes, mais, en ce qui me concerne, elles auraient mérité d’être plus développées. Le livre fait 97 pages, sur ma liseuse, et je pense qu’un format plus long aurait mieux convenu, en raison de l’importance des thèmes. Je suis une lectrice qui a besoin que l’intrigue s’installe, Shutdown s’adresse plus aux adeptes des formats courts, avec des faits qui s’enchaînent.
Je remercie sincèrement Aurélien Grall pour ce service presse.