La petite fille du phare, Christophe Ferré

La petite fille du phare

Christophe Ferré

Éditions Mon Poche

Éditions de l’Archipel

Quatrième de couverture

Ploumanac’h, Côte de granit rose. Le temps d’une soirée dans un bar proche de leur maison, Morgane et Elouan laissent la garde de leur bébé, Gaela, à son frère adolescent. Au retour, un berceau vide les attend. Aucune trace d’effraction, nulle demande de rançon. Les pistes se multiplient, mais l’enquête piétine. Très vite, la police judiciaire pense que la petite fille ne sera jamais retrouvée. Pour les parents de Gaela, l’enfer commence. D’autant qu’on fouille leur passé, et que celui-ci présente des zones d’ombre. Morgane est bientôt suspectée d’avoir orchestré la disparition de sa fille.

Mon avis

Ploumanac’h, en Bretagne. Un soir, Morgane et Elouan passent la soirée à l’extérieur de chez eux. Leur fille, Gaela, est gardée par Arthur, leur fils de treize ans. A leur retour, l’adolescent est endormi et Gaela a disparu de son berceau. Très vite, Morgane a la sensation que l’enquête est à charge contre elle. Elle décide de mener ses propres investigations qui aboutissent à une longue liste de suspects.

C’est le deuxième livre que je lis de Christophe Ferré. J’avais lu Mortelle tentation et j’avais eu un avis mitigé. L’écriture qui comportait, à mon sens, beaucoup de clichés, et la personnalité du personnage principal m’avaient, parfois, agacée, mais le suspense m’avait happée.

La petite fille du phare est le thriller précédent de l’auteur. Cette fois, je n’ai pas du tout été énervée par le style, qui au contraire, m’a fait dévorer le livre. Il est direct, vif et dynamique. Les chapitres sont courts, avec toujours un élément qui aiguise la curiosité et fait poursuivre la lecture. De plus, il y a de très belles descriptions de la Bretagne.

Je suis assez paradoxale dans mon ressenti. En effet, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’invraisemblances et pourtant, j’ai adoré ce livre. J’ai été choquée par les attitudes des personnages principaux. Je m’explique. Gaela a 10 jours, sa mère l’allaite et pourtant elle est confiée à un enfant de treize ans. Alors que son bébé a disparu, sa mère ne semble pas vouloir collaborer avec la justice, etc. Si elle est innocente, ses attitudes sont incohérentes et si elle est coupable, elle est censée jouer un minimum de comédie.

Dans La petite fille du phare, il y a beaucoup de rebondissements qui m’ont fait tourner la tête, pour mon plus grand plaisir. Je n’ai fait confiance à personne et en même temps, je n’avais aucune idée du coupable. Aussi, j’ai été entièrement passionnée par l’intrigue et attachée au moindre indice. Malgré ma lecture très attentive, je n’ai pas vu venir le twist final, que j’ai trouvé génial, et je n’ai pas résolu l’affaire.

En conclusion, malgré des invraisemblances, La petite fille du phare m’a passionnée, je l’ai adoré, et c’est bien le principal.

Je remercie sincèrement les Éditions MonPoche pour ce service presse.

Du même auteur

Mortelle tentation

Un commentaire

  1. Bravo pour votre commentaire, vous avez parfaitement compris ma façon d’écrire : je veux déconcerter le lecteur, le perdre, le faire douter. Si les personnages sont trop faciles à définir, alors ce n’est pas drôle.
    Et bravo pour votre blog !
    Amicalement.
    Ferré

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