
Les vignes de Sarah
Kristen Harnisch
Éditions de l’Archipel
Quatrième de couverture
Le sang de la vigne continue de couler dans ses veines
Novembre 1897. Sarah et Philippe Lemieux, tout juste mariés, sont déterminés à faire d’Eagle’s Run, leur vignoble de la Napa Valley, en Californie, une entreprise florissante.
Mais plusieurs déconvenues viennent saper l’enthousiasme du jeune couple, dont une guerre des prix, qui fait chuter les cours et met leur exploitation en péril.
Est-ce pour cette seule raison que Philippe se montre soucieux et repousse sans cesse la promesse qu’il a faite à sa femme de relancer le domaine de Vouvray, dans le Val de Loire ?
Survient par chance une invitation à l’Exposition universelle de Paris, qui pourrait résoudre bien des problèmes. Mais une nouvelle tragédie les frappe, et des secrets de famille menacent de faire surface…
Mon avis
Les vignes de Sarah est la suite de La fille du maître de chai que j’avais adoré. J’ai eu peur d’être perdue, car ma lecture datait de novembre 2018. Et pas du tout, car Kristen Harnisch rappelle, de manière astucieuse et discrète, les faits importants. Aussi, j’ai pu me laisser emporter par le plaisir de retrouver Sarah.
Elle est mariée et heureuse et j’ai trouvé son évolution très intéressante. On ressent que le papillon est devenu femme et qu’elle a trouvé sa place. Elle fait toujours preuve de caractère même si elle est à l’écoute de l’autre. J’ai adoré le couple qu’elle forme avec son époux. Ils sont tous deux très attachants, ne sont pas toujours d’accord, se le disent, se font même la tête, par moments. Mais ils sont en avance sur leur époque. Sarah se bat pour ses idées, même si elles vont à l’encontre de celles de son mari. Ce dernier est un homme respectueux et aimant. Lors de leurs disputes, il ne cherche pas à imposer l’autorité masculine si dominante au début du XXème siècle. L’union de ces deux êtres est fondée sur l’amour et le respect et est très réaliste, car comme dans tous les foyers, il y a des hauts et des bas dans leur entente.
Malheureusement, Sarah et Philippe sont marqués par de nombreuses épreuves : le contexte économique, la jalousie des voisins qui pousse à commettre l’irréparable, les deuils, le passé qui réapparaît sous une forme imprévue, les catastrophes naturelles, etc. Ils doivent faire preuve de combativité.
L’amitié féminine tient encore une place importante dans la vie de Sarah. Même si Aurora est un peu moins présente, elle est toujours à ses côtés. Dans la deuxième partie, Marie, qui avait aidé Sarah dans le premier tome, devient un personnage principal. La sage-femme a décidé de reprendre des études de chirurgie afin de pratiquer des césariennes. En raison des préjugés envers les femmes, les obstacles sont nombreux, mais elle est persévérante. J’ai énormément aimé le rôle que l’auteur lui donne dans l’histoire.
Conclusion
La suite de cette saga tient toutes ses promesses. J’ai adoré l’évolution de Sarah, cette femme avant-gardiste du début des années 1900. Elle a subi beaucoup d’épreuves, mais a su saisir les mains tendues et son cœur est resté pur. C’est une héroïne attachante, avec du caractère, et de ce fait, j’en arrive à espérer que l’auteure écrive un troisième tome.
J’ai adoré cette fresque romanesque qui dépeint des thèmes importants tels que les droits des femmes, le contexte social et économique du début du XXème siècle, la menace de la prohibition, l’amitié féminine, etc.
De la même auteure
Je remercie sincèrement Mylène des Éditions de l’Archipel pour ce service presse.
Ma prochaine lecture 😉
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