Le Grogneux
Iris Rivaldi
NDB Éditions
Quatrième de couverture
Une femme marche dans une rue sombre quand elle heurte un objet sur le sol. Elle est effrayée et cherche aussitôt de l’aide à la porte la plus proche…
C’est ainsi que débute ce polar avec l’entrée en scène d’un commissaire de police plus qu’atypique qui a été bercé par les grands noms de la maison Poulaga. Javert, l’inspecteur Bourrel, Columbo sont d’ailleurs ses maîtres à penser. Il ne s’est pas non plus remis de l’émoi sensuel éprouvé à la lecture des aventures de Malko Linge, le héros des SAS qui a enflammé son adolescence. Au fil du récit, ce flic de choc au flair réputé infaillible révélera aussi une personnalité sensible, un brin romantique…
Mon avis
Paul Berger, un commissaire de police de cinquante-huit ans, est proche de la retraite. Un soir, une femme frappe à sa porte. Elle est effrayée, car elle vient de trouver, dans la rue, un objet qui l’angoisse. Paul lui promet de mener l’enquête.
Paul a un sacré caractère, ce qui fait qu’il est surnommé, dans le commissariat, le Grogneux. Il a d’autres petits noms, mais par respect pour lui, je ne vous les indique pas. Cependant, il est très apprécié et respecté.
Le Grogneux est le premier livre d’une série de six tomes.
C’est une chronique étrange que je vous livre. En effet, j’ai trouvé quelques « défauts » à cet ouvrage et pourtant… j’ai beaucoup aimé le lire et j’ai passé un très bon moment.
Les chapitres sont courts, les dialogues très nombreux, ce qui fait que la lecture est rythmée et très plaisante. Le commissaire partage sa vie au commissariat et ses idylles avec nous. Le style est vif et agréable. Les affaires s’enchaînent, ce qui donne l’impression de tranches de vie.
Paul Berger nous apparaît sympathique, et sous ses airs bougons, on sent que son cœur est tendre. Justement, je l’ai trouvé très naïf dans sa vie privée et qu’il s’ouvrait trop rapidement. J’ai trouvé que les sentiments s’installaient très vite.
J’ai aimé être dans la vie du commissariat avec des personnages qui semblent proches de nous. Iris Rivaldi rappelle que sous les uniformes, les personnes qui risquent leur vie pour nous protéger, sont des hommes et des femmes comme les autres. L’auteure les dépeint avec humour, j’ai souri plusieurs fois. Elle montre ce qui constitue leur quotidien avec des interventions très différentes les unes des autres.
Conclusion
Même si j’ai trouvé que la romance manquait de réalisme et se développait trop rapidement, j’ai beaucoup aimé Le grogneux, à tel point que j’ai envie de lire la suite des aventures de Paul Berger.
Je remercie sincèrement Iris Rivaldi et les Éditions Ndb pour ce service presse et leur patience.