A l’ombre de l’arbre Kauri
Sarah Lark
Éditions de l’Archipel
Quatrième de couverture
Nouvelle-Zélande, 1875. Lizzie et Michael espèrent un jour posséder leur propre domaine. Mais ce rêve est soudain assombri par la disparition de leur fille adoptive, kidnappée par un chef maori.
Pendant que Michael se démène pour retrouver sa fille, Kathleen – son ancienne fiancée – reçoit une bonne nouvelle : son fils Colin rentre au pays. Or, nul ne mesure les conséquences de ce retour pour les deux familles…
Prenant pour toile de fond les paysages grandioses de Nouvelle-Zélande, Sarah Lark fait la part belle a ses héroïnes, et au combat qu’elles mènent pour conquérir liberté et indépendance.
Ma présentation
Cet ouvrage est la suite de « Les rives de la terre lointaine ». Même si j’aime lire tous les tomes d’une saga dans l’ordre, ils peuvent se lire indépendamment. En effet, À l’ombre de l’arbre Kauri concerne la deuxième génération et de nombreux rappels du premier tome sont faits au début de l’histoire. Il a une vraie fin, aussi, il est possible de lire l’un ou l’autre des romans sans connaître les autres.
Cet opus, qui se déroule de 1875 à 1893, concerne essentiellement Matariki, la fille de Lizzie et Violette, une jeune fille en souffrance. Leurs caractères sont complètement opposés, leurs réactions face aux épreuves diffèrent, n’ayant pas le même vécu et la même assurance, mais elles mènent toutes les deux un combat pour les droits des femmes.
Mon avis
Dans l’ombre de l’arbre Kauri, Sarah Lark montre les conflits qui ont opposé les maoris aux Pakehas (hommes blancs). Face aux armes des colons, les tribus ont riposté par des actions pacifistes que l’auteure décrit de manière très détaillée et circonstanciée.
Sarah Lark dépeint les conditions des femmes et leur combat pour l’abstinence de l’alcool, mais surtout pour leur droit de vote. Les Maoris se battent aussi pour l’obtenir eux aussi. En raison de sa double culture, Matariki est dans toutes les batailles.
A l’ombre de l’arbre Kauri alterne les chapitres au sujet de Matariki et de Violette. Cette dernière m’a énormément émue. J’aurais aimé pouvoir la protéger.
Le début m’a paru un peu long. Matariki a été enlevée par un chef maori et les descriptions de ses épreuves donnaient un rythme lent au récit. Mais une fois que l’humain a été remis au centre de l’histoire, j’ai été emportée.
Je me suis attachée aux personnages, en particulier à Violette. Nous la rencontrons jeune fille, puis femme. Elle n’est pas épargnée par les hommes de son entourage. Elle se bat comme elle peut, est attentive à protéger les plus petits et n’est pas épargnée par les malheurs. Matariki vit, elle aussi, des épreuves. Elle a été élevée dans un environnement aimant, aussi, elle a plus de ressources en elle pour les surmonter. D’un tempérament fougueux, elle fait face à l’adversité sans jamais baisser les bras.
Sarah Lark adresse quelques clins d’œil à sa trilogie Le Pays du nuage blanc. J’ai trouvé cela savoureux.
J’ai énormément aimé À l’ombre de l’arbre Kauri. J’ai commencé le troisième tome de la saga, Les larmes de la déesse Maorie, qui concerne la génération suivante.
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