La sonate de Franck, Pascal Silvestre

La sonate de Franck

Pascal Silvestre

Éditions JC Lattès

Quatrième de couverture

Esther est la star du conservatoire de Grenoble, l’élève la plus douée. Vincent n’a pas son aisance et son rayonnement mais c’est déjà un musicien brillant. Lorsqu’elle lui propose de déchiffrer la Sonate de Franck, il ignore tout de la littérature pour piano et violon. Au fil des répétitions nait entre eux ce qui ressemble à un premier amour. Ils n’ont que 17 ans. Dans la grande salle du conservatoire, Vincent joue mal, Esther est déçue. Ce concert les marquera à vie. Il affectera toujours la personnalité de Vincent qui ne se sentira plus jamais à la hauteur ni du piano ni d’Esther.

Vingt ans après, Esther et Vincent se retrouvent pour interpréter la même Sonate. Il n’a pas quitté Grenoble où il a trouvé un poste d’accompagnateur de la classe de chant. Elle est une soliste renommée qui parcourt le monde. Vont-ils réparer ce qui s’est joué il y a vingt ans ?

Le roman épouse la forme de la Sonate et on se laisse porter par la musique de Franck, par la vie de ces deux musiciens qui l’interprètent, leur vocation, leur solitude, leur amour et leur besoin de consolation.

Mon avis

Esther et Vincent se rencontrent au conservatoire de Grenoble. Elle est violoniste, il est pianiste. Elle a confiance en elle, il manque d’assurance. Elle lui propose de jouer ensemble La sonate de Franck, l’œuvre la plus jouée de César Franck. Ils tombent amoureux l’un de l’autre. Ils ont dix-sept ans.

Le soir du concert, Vincent joue mal. C’est aussi le moment où leurs chemins se séparent. Les projets d’Esther l’emmènent dans un autre pays. Vincent reste à Grenoble. Cette soirée a une influence sur leur destinée et surtout sur la manière de vivre leur art.

Ils se retrouvent vingt ans après…

Ce roman ressemble à un morceau de musique. Il est divisé en trois parties, en trois mouvements comme dans une sonate.

L’écriture est très mélodieuse et emprunte beaucoup au registre de la musique. On ressent les changements de tempos, mais cela se fait de manière presque imperceptible tant cela semble faire partie de la partition. C’est harmonieux.

L’histoire est beaucoup dans la suggestion. Il est même difficile, à la fin, de savoir ce qui vous a touché. J’ai eu la sensation de lire ce roman en utilisant plusieurs de mes sens. Les thèmes effleurent votre peau et vous retenez ceux qui vous parlent. Ils sont pourtant variés : de la posture de l’échec, au premier amour qui marque, en passant par la solitude, etc. Pascal Silvestre vous donne le La, à vous de créer votre sonate.

J’ai beaucoup aimé La sonate de Franck, j’ai eu la sensation d’une lecture douce, d’une écriture envoûtante et pourtant d’être incapable de retranscrire l’essence du livre. Il m’a fait vibrer sans que je puisse déterminer sur quelles cordes se situent mes émotions. Tout ce que je sais, c’est que j’étais émue et sereine à la fois. Je me sentais bien comme si j’étais plongée dans de la ouate de douceur. C’est assez perturbant de ne pas savoir d’écrire un ressenti qui paraît inexplicable.

La sonate de Franck est un roman qui se lit avec tous nos sens.

Je remercie sincèrement Élise des Éditions JC Lattès pour ce service presse.

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