J’y suis, j’y reste
Zoé Brisby
City Éditions
Quatrième de couverture
Entre « L’accro du shopping » et « La firme », un cocktail explosif !
Une panne, des yaourts, un gilet jaune, un clochard-philosophe, une mamie fan de vodka, un faux neurochirurgien, une patronne psychopathe, une fouine, un secret…
Plongez dans une aventure rythmée, drôle, décalée et trouvez la réponse à la question : une panne et un gilet jaune peuvent-ils vraiment changer votre vie ?
Le premier roman de l’auteur de « L’habit ne fait pas le moineau ».
Mon avis
Il me semble important de préciser que ce livre a été publié en mai 2017. Aussi, son titre a été choisi avant le mouvement des Gilets Jaunes.
Habituée à un petit retard réglementaire, afin d’avoir la sensation de garder sa liberté, l’héroïne part au travail. Elle a une présentation très importante à faire, elle joue sa carrière. Et là, c’est le drame… enfin, la crevaison. Elle est obligée de s’arrêter, d’enfiler le gilet jaune réglementaire, de mettre le triangle sur la route et… d’appeler l’assistance puis d’attendre la dépanneuse. Toutes ces démarches sont rocambolesques.
Elle, qui ne vit que pour sa société Poplait, doit patienter. Mais c’est aujourd’hui que se joue son avenir professionnel. Certains vont profiter de son absence : Agnès, la première. Je suis sûre que tout le monde a eu une Agnès dans son entourage. Vous savez la fille qui fait semblant d’être sympa pour avoir des informations qu’elle va retourner contre vous. Celle qui sait si bien se faire bien voir par les chefs, mais qui est une vraie fouine.
L’héroïne va vivre beaucoup de péripéties au bord de la route et faire des rencontres pour le moins étonnantes. Certains échanges sont hilarants, d’autres font réfléchir. Ce livre relate une journée de la vie de l’héroïne. Mais, quelle journée !
C’est un roman qui fait du bien. J’ai beaucoup ri. Il fait aussi réfléchir à la place du travail dans nos vies. L’héroïne vit Poplait, mange Poplait, passe la plus grande partie de sa vie avec Poplait. Chaque personne qui va s’arrêter et lui parler, fera avancer ses réflexions, même si elles ne sont pas toutes sympas. Pendant que l’héroïne se débat avec des policiers scrupuleux, son ex qui est avec sa nouvelle petite amie, etc., son collègue lui raconte ce qu’il se passe au bureau et essaie de sauver la place de son amie. Il essaie de manœuvrer avec Gladys, leur chef tyrannique qui ne contient pas sa rage.
De rencontres improbables en rebondissements étonnants, j’ai passé un moment très agréable avec La solitude du gilet jaune. J’ai beaucoup aimé l’humour sarcastique de Zoé Brisby. Ce livre original remplit sa mission : une lecture distrayante, qui peut se lire à plusieurs degrés, selon votre humeur. Dans tous les cas, il vous fera passer un bon moment, en vous amusant, mais il peut aussi provoquer une remise en question sur votre profession.
Je remercie sincèrement Zoé Brisby pour ce service presse.
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