La turbulette
Vanessa Valence
Librinova
Quatrième de couverture
Myriam, créatrice de vêtements pour enfants, s’apprête à prendre sa retraite. Tessy, jeune maman épuisée, ne supporte plus les remarques déplacées de sa belle-mère. Sofia, comédienne paumée, voit sa vie se déliter et se confie à Marguerite, sa grand-mère italienne adorée. Victoire, sa sœur, joue de son côté à l’épouse modèle dans sa propriété du sud de la France, sous le regard de la femme de chambre Mai. Quant à Kim, elle est bénévole à l’orphelinat vietnamien dans lequel Lucy s’apprête à adopter sa fille. Par le plus pur des hasards, la turbulette va passer de main en main, et devenir pour chacune d’entre elles, le symbole d’un événement marquant de leur vie.
De Paris à Hanoï, huit femmes, différentes et pourtant si proches dans leurs interrogations et leurs doutes. Huit manières de vivre et de penser la maternité, symbolisée par cette turbulette. Un conte de fées moderne, à la fois tendre et drôle.
L’auteure
Vanessa VALENCE est comédienne. Elle est notamment connue pour avoir interprété le rôle du lieutenant Frédérique Kancel dans la Série « PROFILAGE » et le rôle du procureur Claire Mougin dans la Série « PLUS BELLE LA VIE ».
LA TURBULETTE est son premier roman.
Mon avis
Le fil conducteur de l’histoire est une turbulette. C’est la dernière vente de Myriam, sa créatrice qui prend sa retraite, le soir même. Or, cette gigoteuse voyage. En contant ses aventures, elle dresse un portrait des femmes avec qui elle va faire un bout de chemin plus ou moins long.
C’est un objet, mais elle est personnifiée, ce qui lui donne un côté attachant. Ses interventions sont courtes, car il s’agit bien d’humains dans cette histoire, mais elles sont toujours délicates.
Elle a plusieurs vies. En effet, elle entre dans plusieurs familles. Elle va de France jusqu’à Hanoï puis revient dans son pays d’origine. Son périple forme une chaîne entre les personnages. Il s’agit même d’une boucle, comme on le découvre à la fin. J’ai énormément aimé la chute de cette histoire. Elle donne tout son sens au livre.
Chaque chapitre est une tranche de vie. Chacun présente une femme, avec ses peines et ses joies, sa vision de la maternité ou de l’amour filial. Elles n’ont pas le même vécu, aussi, la turbulette représente un objet différent pour chacune d’elles. Elles n’y investissent pas les mêmes sentiments et leurs attentes sont différentes. La douillette symbolise les relations que chacune a avec la personne qui a l’a fait entrer dans sa vie. Elle est rejetée ou accueillie comme un cadeau, selon le vécu familial.
Ce roman est très bien construit. La turbulette est un vrai lien entre des femmes, qui pour certaines ne se sont jamais rencontrées, cependant, cette transmission devient une évidence.
Conclusion
Ce livre est une alternance d’humour et d’émotion. J’ai eu quelques éclats de rire, mais j’ai aussi ressenti beaucoup de tendresse. La fin m’a fait complètement fondre. J’ai eu des cœurs dans les yeux. La turbulette est à l’image de sa très belle couverture. C’est doux, tendre, c’est par moments, douloureux et triste. C’est la vie, en fait. Ce sont les relations de femmes avec leurs parents et leur vision de la maternité, selon leur vécu.
Je remercie sincèrement Vanessa Valence pour ce service presse.