La douce amertume du café
Zia Odet
Auto-éditée
Quatrième de couverture
Un chat qui perd ses poils, une rupture amoureuse, un appartement en bazar, une collègue tyrannique… la vie de Lisa n’a rien d’un conte de fées.
Après avoir lu un article sur le désencombrement, la jeune femme décide de faire du vide. Elle trie, range, vend, jette, retrouve certains objets et réveille ainsi les fantômes du passé
Pourquoi fait-elle toujours le même cauchemar ?
D’où vient cette broche de renard aux yeux rouges ?
Quel secret son père lui cache-t-il ?
« La douce amertume du café » explore le bien-être au quotidien, la confiance en soi, la force des souvenirs et le bonheur dans le couple.
À 28 ans, faut-il encore croire au prince charmant ?
Mon avis
Alors que Lisa s’investit dans le désencombrement de son intérieur, elle finit par comprendre que c’est aussi une façon de régler son passé. Faire table rase dans son appartement, c’est aussi une manière de faire le vide dans sa vie, de comprendre ce qu’elle a vécu avant et de repartir sur de meilleures bases.
La vie de Lisa démontre que les traumatismes vécus dans l’enfance ont une incidence sur l’adulte que l’on devient, qu’il est important de libérer la parole pour avancer. Ce n’est pas obligatoirement quelque chose que l’enfant a subi, cela peut être un événement qu’il a vu et n’a pas su interpréter. La douce amertume du café montre que la relation ou les non-dits avec les parents peuvent influencer les rencontres que nous faisons et les comportements que nous adoptons face à l’autorité, ou dans notre vie amoureuse ou amicale.
Lisa est une jeune fille attachante, qui a décidé de reprendre la main sur sa vie. Elle est très gentille, même trop. J’ai eu envie de la remuer, par moments. J’avoue que lors d’un passage, je me suis dit que ce n’était pas possible de réagir de cette façon, mais heureusement, elle s’est reprise.
Il m’est arrivé de penser que le déroulement de l’histoire était simple, prévisible, mais cela ne gêne pas puisque l’écriture est très agréable, fluide, et sans fioritures. Aussi, cela m’a donné une sensation de texte aéré, sans longueurs et plaisant à lire.
Cependant, j’ai eu une lecture en dents de scie. C’est la raison pour laquelle j’ai pris le temps d’analyser mon ressenti avant d’écrire ma chronique. Les conclusions que j’en ai tirées, c’est que Lisa m’a énervée, quelques fois, parce qu’elle me ressemble un peu trop.😀 J’ai réagi comme elle face à certaines personnes toxiques et j’aurais aimé me rebeller un peu plus.
Contrairement à ce que laisse entendre ma chronique, c’est un livre léger dans la lecture, frais et doux. Comme son titre, La douce amertume du café, l’indique, dans ce roman doux, comme dans la vie, il peut y avoir des scènes amères.
Conclusion
C’est un roman doux et très distrayant, avec une pointe d’amertume, qui a une double lecture : un livre pour se détendre, mais dont le texte provoque une réflexion sur l’influence de l’enfance sur les comportements de l’adulte. C’est un joli livre à lire.
Je remercie sincèrement Zia Odet pour ce service presse et sa très grande gentillesse.