Gayané, l’Arménienne, Les pèlerins de la vie, Chérif Zananiri

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Gayané, l’Arménienne, Les pèlerins de la vie

Chérif Zananiri

Auto-édition

 

Quatrième de couverture

 

 

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Mon avis

 

Je m’excuse par avance au sujet de ma chronique qui, je pense, ne sera pas aussi complète que d’habitude. Habituellement, j’écris mes avis peu de temps après avoir terminé un livre. J’aime être encore dans l’histoire pour livrer mon ressenti. J’avais terminé ce roman, samedi en fin de journée, et je prévoyais d’écrire ma critique, le soir même. Or, quelques heures plus tard, j’ai emmené ma fille aux urgences, puis elle a été hospitalisée. Aussi, je suis un peu déstabilisée. J’espère que l’auteur ne m’en voudra pas trop.

 

Dans ce deuxième tome, nous suivons Gayané et une partie de sa famille, lors de leur arrivée en France. Même si cela les fait devenir des apatrides, l’espoir les anime, et ils éprouvent de la reconnaissance pour le pays qui les accueille.

 

Gayané nous relate son enfance, son adolescence, puis sa vie de jeune fille. Elle sera amenée à faire des choix, qui provoqueront la colère de certains de ses proches.

 

Chérif Zananiri montre la difficulté de s’intégrer dans un nouveau pays, lorsque l’on n’a plus rien. Il raconte le combat intérieur lorsqu’on est réfugié et que l’on ne veut pas faire de vagues, mais que l’on est solidaire avec ceux qui ont vécu les mêmes épreuves que nous.

 

J’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver Gayané. Elle a gardé sa malice, son caractère fort et surtout son courage. Bien que sa situation personnelle aurait pu lui éviter de prendre des risques, elle n’hésitera pas à s’engager dans la Résistance. Apatride, elle sera prête aux sacrifices et à se mettre en danger pour sauver la France qui l’a accueillie. J’ai été bouleversée par les épreuves qu’elle a vécues. Chérif Zananiri ne nous épargne pas dans les détails. Ce livre est un merveilleux hommage à tous les Résistants qui se sont battus et ont sacrifié leur vie pour que nous vivions dans un pays libre. Certains passages sont très chargés d’émotion.

 

Cependant, ce roman est aussi une saga familiale. L’auteur nous narre aussi la vie quotidienne de Gaya et sa famille. Leur vie n’est pas faite que d’épreuves. C’est un plaisir de regarder grandir notre héroïne, de la voir faire des erreurs, vivre des bonheurs, ressentir des émois, etc. Ce deuxième tome est aussi agréable à lire que le premier. La complicité entre l’auteur et le lecteur est toujours présente. Le récit est toujours aussi vivant.

 

Conclusion

 

J’ai adoré retrouver Gaya, cette femme pour qui j’éprouve énormément d’admiration et à qui je me suis énormément attachée. Je remercie sincèrement Chérif Zananiri pour m’avoir fait découvrir l’Histoire du peuple Arménien qui a tant souffert. Je vous invite fortement à lire L’Arménie, un passé sans sépulture puis, à lire Gayané, l’Arménienne, Les pèlerins de la vie.

 

Je remercie Chérif Zananiri pour ce service presse.

 

Du même auteur

(cliquez sur le titre pour lire ma chronique)

 

L’Arménie, un passé sans sépulture

 

L’étrange village de Monsieur Labiche

 

 

 

6 commentaires

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