La délicatesse du homard
Laure Manel
Éditions Michel Lafon
Mon résumé
François, directeur d’un centre équestre en Bretagne, découvre, lors d’une promenade à cheval sur la plage, une jeune femme inconsciente au pied d’un rocher. Il la ramène chez lui pour la soigner. Cette jeune femme, Elsa, semble porter beaucoup de secrets et ne veut rien révéler de ce qu’elle fuit.
Ce livre est écrit à deux voix, celles d’Elsa et François. Ce sont deux êtres éprouvés par la vie qui se rencontrent.
Mon avis
Je me suis énormément identifiée aux personnages, et, de ce fait, je les ai beaucoup aimés. Elsa, qui paraît si froide, au départ, et qui, se révèle petit à petit, comme une femme qui se protège, qui fuit sa vie. François, un homme bon, qui fait comme il peut, avec les femmes, depuis l’épreuve qui a changé sa vie. Il m’a fait sourire par son côté, par moments, maladroit mais si attachant. Je voulais connaître leur passé et je souhaitais qu’ils puissent se reconstruire.
Le titre correspond tout à fait à cette histoire. Celle-ci est racontée de façon très délicate, les informations sont distillées tout doucement, avec sensibilité. Nous découvrons au fil des pages, les événements qui ont marqué chacun des personnages, mais, même les drames nous sont dits avec douceur. Et surtout, il y a beaucoup d’espoir dans « La délicatesse du homard », nous avons tous droit à un nouveau départ, à une seconde chance.
L’écriture est très subtile, les mots sont très bien choisis. Comme dit la chanson : « C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup», mais j’ai énormément aimé le soin accordé à la ponctuation, dans ce roman. Elle est toujours juste et c’est un élément que j’apprécie énormément.
Conclusion
C’est un livre à lire quand vous êtes d’humeur à vous laisser emporter délicatement. C’est une lecture apaisante, pleine de douceur.
Aparté
En septembre 2017, il n’y avait que 300 livres dans ma PAL. C´est incroyable comme cela se développe, ces choses-là. 😂☺️
La délicatesse du homard sort en Livre de Poche, le 2 mai 2018
Chronique écrite le 29 octobre 2017