La vie ne danse qu’un instant
Theresa Révay
Albin Michel
Présentation éditeur
Rome, 1936. Alice Clifford, la correspondante du New York Herald Tribune, assiste au triomphe de Mussolini après sa conquête de l’Abyssinie. Sa liaison avec Don Umberto Ludovici, un diplomate proche du pouvoir fasciste, marié et père de famille, ne l’aveugle pas. Son goût pour la liberté l’empêche de succomber aux sirènes des dictatures.
La guerre menace, les masques vont tomber. Alice découvre les conspirations qui bruissent dans les couloirs feutrés du Vatican et les rues ensanglantées de Berlin. Son attirance pour un journaliste allemand au passé trouble révèle les fêlures de son passé. Si l’aventurière ne renie jamais ses convictions de femme moderne, toute liberté a un prix. Jusqu’où ira-t-elle pour demeurer fidèle à elle-même ?
Des palais de Rome à la corniche d’Alexandrie, des montagnes d’éthiopie aux plaines de Castille, une Américaine intrépide et passionnée témoigne d’un monde qui court à sa perte. Theresa Révay nous offre l’inoubliable portrait d’une femme pour qui la vie ne brûle et ne danse qu’un instant.
Mon avis
Ce livre est un véritable coup de cœur pour moi. ❤️
L’écriture est belle, puissante. J’ai apprécié chaque ligne, chaque page. J’ai eu la sensation que chaque mot était important, était à savourer.
Même si c’est romancé, j’ai aussi découvert énormément de faits. J’ai l’habitude de lire beaucoup de livres se passant durant la deuxième guerre mondiale. Mais généralement, ceux-ci évoquent plutôt le nazisme, alors que dans La vie ne danse qu’un instant, Theresa Révay décrit la guerre plutôt du côté du fascisme.
C’est tellement bien documenté que je suis allée faire des recherches afin de vérifier quels personnages ont vraiment existé. J’ai ainsi découvert que les femmes reporters de guerre, telles Martha Gellhorn sont des personnes réelles.
J’ai ralenti ma lecture à la fin, car je ne voulais pas quitter Alice Clifford, l’héroïne à qui je me suis vraiment attachée, je ne voulais pas refermer ce roman.
J’ai également beaucoup appris sur cette période, allant du printemps 1936 au printemps 1945, que ce soit en Italie, en Espagne, en Ethiopie, en Egypte… Cela m’a aussi fait beaucoup réfléchir à ce qui se passe actuellement dans certains endroits du monde.
Et cerise sur le gâteau, l’auteur a réussi le coup de maître de me surprendre quand je ne m’y attendais vraiment pas.
Conclusion
Je considère ce livre comme une pépite, tant par l’écriture qui m’a transportée, que par l’histoire et les connaissances que j’ai acquises.
Avis écrit le 21 juillet 2017
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