Journal d’un notaire de campagne
Alain Lebrun
Éditions Marivole
Quatrième de couverture
1960, à Saint-Fly-en-Bray, commune rurale de 1 500 habitants. Fraîchement installé, maître Louis découvre un monde en pleine métamorphose. Arrivée du franc lourd, mécanisation, démantèlement des fermes… le jeune notaire assiste à l’expansion et à la prospérité croissante qui vont marquer cette décennie.
Confident des uns, partageant leurs secrets les plus intimes, et conseiller des autres, il est confronté à de nombreuses affaires souvent cocasses et insolites, qui l’entraînent dans des aventures rocambolesques et le placent dans des positions parfois inconfortables.
Mon avis
Ce livre est vraiment très agréable à lire. C’est un niveau de langage soutenu, qui retranscrit des tranches de vie en toute simplicité. De plus, les nombreux dialogues rendent la lecture très vivante.
Chaque histoire est une photographie de l’époque. Même si elles peuvent faire sourire, elles traduisent les peurs, les angoisses et les mentalités de ces années-là. Très vite, nous nous apercevons que, souvent, les situations relatées par maître Louis sont liées. C’est normal, c’est un petit village. Ce notaire, plein d’humour, partage avec nous ses souvenirs. Il nous parle de Marie qui veut le bien-être de ses poules, de la succession de Boniface qui avait un partage très malicieux, de jeunes qui détournent à leur avantage les projets de mariage prévus pour eux, etc. Et en même temps, Alain Lebrun décrit la dure réalité de l’époque pour les petits exploitants, la profession de notaire dans les années 60, etc.
Certaines histoires sont marrantes, d’autres émouvantes, mais tout est dit sur le ton de l’humour. Maître Louis a l’art de tourner en dérision les décès, les vies pas toujours faciles des villageois ou encore les querelles de voisinage.
Conclusion
Ce roman donne le sourire. En le lisant, une image m’est venue en tête, à savoir que Journal d’un notaire de campagne était un bonbon que l’on savourait. Il fait du bien.
Merci aux Éditions Marivole, et particulièrement à Céline, de m’avoir fait découvrir Alain Lebrun.
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